Exercice de style en bécare
La ville serpentine scintille dans la nuit
Urbaine humanité , tu aimes être vue !
Je venais visiter le père inconnu
D'un ami étranger
Derrière la colline que mon coeur a gravit
Et là tu m'apparais , électrique merveille !
Spectacle enguirlandé ! Beauté artificielle !
Alors , tout égayé je glisse , en sifflant ,
Vers ce grand fantastique , d'une joie redoublée
A dos de mon vieux cycle , joyeux et fatigué
Oh vision féérique !
La tête émoustillée par ce rêve d'enfant
Mais c'était sans compter la hâte un peu rapide
De ma naïveté ! Masque sur teint livide !
Car ici un ghetto ! Là bàs un bidonville !
Des junkies camoufflés par l'ombre des ruelles
Des voyous pourchassés , des putes en dentelles
Des pleurs de nouveaux nés...
Et la peau sur les os du désordre civil !
Oh misère cachée ! Costume sans cravatte !
Ma joie s'est effondré comme un château de cartes .
Plus loin : les containers éventrés par les chiens ,
Les poupées désoeuvrées , brisées sur un trottoir
Plaisir abandonné par l'amer désespoir
Des enfants des cités
Et sous un réverbère : le clochard citadin .
Je suis allé pleurer dans le bar a piano
D'un opulent quartier a deux rues du ghetto ...
Où était ce Noel prévu dans quelle maison ?
Sinistre invitation ! Mais où habites tu !?
Comment s'habitue-t-on au mélange incongru
Du lit et du carton ,
Du sang et du rimel , des mitaines , du vison ???
Je suis rentré , brisé par la réalité
Un simple aller-retour !
Le coeur remplit , bien lourd
Détritus entassés chez les enguirlandés .
Mon père qui êtes aux ciel , si vous ête barbu
Abandonnez la hotte qui pése a vos épaules !
Sortez vos pieds des bottes ! Posez les rennes au sol !
Descendez de l'échelle et venez dans la rue
Mériter l'auréole !
On n'est pas Dieu Noel en gâtant des enfants
Qui cassent leurs jouets pour en avoir des mieux !
Mais en étant l'oreille des secrets silencieux ,
L'épaule des blessés , l'auberge des pieds errants ...
Noel , depuis ce temps ,
N'allume plus l'hiver , ne me fait plus rêver ,
Est mort dans la mémoire de qui on a menti !
Je n'aime pas l'histoire des livres , elle oublie
L'infâme guirlande , Les trahis , les rongés ...
Hiver 2007 - Rangueil
La ville serpentine scintille dans la nuit
Urbaine humanité , tu aimes être vue !
Je venais visiter le père inconnu
D'un ami étranger
Derrière la colline que mon coeur a gravit
Et là tu m'apparais , électrique merveille !
Spectacle enguirlandé ! Beauté artificielle !
Alors , tout égayé je glisse , en sifflant ,
Vers ce grand fantastique , d'une joie redoublée
A dos de mon vieux cycle , joyeux et fatigué
Oh vision féérique !
La tête émoustillée par ce rêve d'enfant
Mais c'était sans compter la hâte un peu rapide
De ma naïveté ! Masque sur teint livide !
Car ici un ghetto ! Là bàs un bidonville !
Des junkies camoufflés par l'ombre des ruelles
Des voyous pourchassés , des putes en dentelles
Des pleurs de nouveaux nés...
Et la peau sur les os du désordre civil !
Oh misère cachée ! Costume sans cravatte !
Ma joie s'est effondré comme un château de cartes .
Plus loin : les containers éventrés par les chiens ,
Les poupées désoeuvrées , brisées sur un trottoir
Plaisir abandonné par l'amer désespoir
Des enfants des cités
Et sous un réverbère : le clochard citadin .
Je suis allé pleurer dans le bar a piano
D'un opulent quartier a deux rues du ghetto ...
Où était ce Noel prévu dans quelle maison ?
Sinistre invitation ! Mais où habites tu !?
Comment s'habitue-t-on au mélange incongru
Du lit et du carton ,
Du sang et du rimel , des mitaines , du vison ???
Je suis rentré , brisé par la réalité
Un simple aller-retour !
Le coeur remplit , bien lourd
Détritus entassés chez les enguirlandés .
Mon père qui êtes aux ciel , si vous ête barbu
Abandonnez la hotte qui pése a vos épaules !
Sortez vos pieds des bottes ! Posez les rennes au sol !
Descendez de l'échelle et venez dans la rue
Mériter l'auréole !
On n'est pas Dieu Noel en gâtant des enfants
Qui cassent leurs jouets pour en avoir des mieux !
Mais en étant l'oreille des secrets silencieux ,
L'épaule des blessés , l'auberge des pieds errants ...
Noel , depuis ce temps ,
N'allume plus l'hiver , ne me fait plus rêver ,
Est mort dans la mémoire de qui on a menti !
Je n'aime pas l'histoire des livres , elle oublie
L'infâme guirlande , Les trahis , les rongés ...
Hiver 2007 - Rangueil
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